20 janvier 2011

15 janvier 2011 : A la découverte du jardin potager de la Basse-Terre, à Matouba et à Papaye.

A partir de Saint-Claude, on suit la direction de Matouba puis de Papaye. La pente est forte, les maisons s'égrainent en étage, le long de la route. La route se termine à la clinique thermale des "eaux vives". A 800 mètres d'altitude, le lieu bénéficie d'un climat d'abri (sous la Soufrière) relativement frais (propice au climatisme). Un magnifique  panorama s'ouvre devant nos yeux, notamment la plaine littoral du sud Basse-Terre, les Monts Caraïbes, l'archipel des Saintes.

extrait carte routière de la commune de Saint-Claude (source : geoportail.fr)

 

extrait de la carte topographique de Matouba, au pied du Nez Cassé et de la Soufrière (source : geoportail.fr)

Sur le flanc sud-ouest du massif de la Soufrière (1467 m) on découvre une zone de maraichage, faite de micro-parcelles vivrières. On y cultive des herbes aromatiques (thym, cive, persil) afin de réaliser les bouquets garnis vendus sur les marchés, mais également du choux et du madère. Les parcelles font quelques dizaines de m² et elles sont séparées par des haies vives ou des tôles.

paysage de micro-parcelles de maraichage à Papaye, au pied du Nez Cassé (1281 m)

un parcelle plantée en choux et en cives de quelques dizaines de m² (photographie Guy Baudelle)

En redescandant vers Baillif, par Grand Matouba, on doit passer le gué de la rivière Saint-Louis. On abandonne la microculture maraichère pour les plantations, notamment bananeraies et caféières. Cependant, cette agriculture tropicale de montagne semble en déclin. 
bananeraie de montagne à Gand Matouba  à 700 mètres environ (photographie Guy Baudelle)

cultures associées, caféiers sous des bananiers (photographie Guy Baudelle)

Sur notre trajet, on aurait pu s'arrêter à l'ancienne habitation Joséphine ou découvrir les ruines de l'ancienne distillerie Bouvier.


01 janvier 2011

1 janvier 2011 : la journée des voeux


Bonne Année 2011 à Tous Les Flamboyants !



Axel à Lanchätra, un hameau isolé de l'Oisans à 1500 m d'altitude, accessible à pied ou à dos de mulet.

31 décembre 2010

25 décembre 2010 : en mer

On passe le dernier jour de la croisière, en mer. On remonte vers le nord en direction de Porto Rico. Le 25 décembre correspond à une journée comme les autres, les menus proposent pizza et hamburger, les activités ne sont guère festives.

C'est aussi, la journée des bilans, on fait les comptes et on se dit qu'une croisière correspond à une "pompe à fric" ! Désolé pour l'expression mais tous les tarifs sont prohibitifs, voire exagérés : le litre d’Evian coûte 4,6$, 20 $ pour une photographie 8x15 cn, 39$ l’heure de communication internet, 15$ le verre de vin californien !  

La veille, on nous a donné des enveloppes à remettre à nos "serviteurs".  Nous devons les garnir à raison de 3,5 $/jour pour la femme de chambre et le garçon de salle, 1,75 $/jour pour le porteur d'eau et 0,75 $/jour pour le chef de rang du restaurant, soit un total de 68 $ pour la semaine. Il est indispensable de prévoir cette dépense au préalable.

la salle des restaurants pssède 3 niveaux et permet d'acceuillir 1500 convives

30 décembre 2010

24 decembre 2010 : Castries sous la pluie

Nous accostons  à Castries, la capitale-port de St. Lucie, île volcanique de 620 km² comptant 150 000 habitants environ. Le Queen Elisabeth II, paquebot construit à St Nazaire, est à quai. St. Lucie au sud de la Martinique, a été l’objet d’âpres luttes d’influence entre le Royaume-Uni et la France jusqu’en 1814, où elle devient possession britannique  et ceci jusqu’en 1979.
Le ciel est « bouché », les nuages bas donnent d’incessantes averses ; je tente une sortie mais la pluie battante a raison de mon courage ; je n’ai pas pu dépasser le shopping center au pied du paquebot. Au pied du navire, les mêmes boutiques de duty free et de souvenirs sont présentes. Une boutique présentant des céramiques semblent attirer l'attention, des artisans locaux y vendent de belles pièces, magnifiquement décorées.  La ville de Castries est centrée sur son port et autour d'une baie. L’habitat s'acroche aux versants, les maisons sont  comme suspendues.
le paquebot Queen Elisabeth II à Castries, sous la pluie

Une journée sans escale est l’occasion de visiter le paquebot, je découvre la chapelle au 15° pont, les salles de jeux et on profite de la salle de sport, du spa et du sauna (65°). Les activités proposées, sont nombreuses, mais tournent autour du "culte" du corps et des jeux d’argent. La journée débute à 8h00  Yoga
8h30 Marche : Walk-a-Mile
9h00 Exercices Pilates
9h30 Séminaire : beaux yeux
10h00 Séminaire : santé et pertes de poids
10h15 Séminaire : Acuponcture
10h30 Tournoi Mini golf
11h00  Royal Bingo : Le jeu commence
11h45 Séminaire : Cellulite
12h30 Présentation d’œuvres d’art pour la vente aux enchères
13h00 Séminaire : Brûlez des calories plus vite / Tournoi de machines à sous au Casino Royal
13h45 Concours : M. jambes sexy
14h00 Peinture sur visage / cours de danse
15h00 Tournoi de blackjack, Casino Royal
Les activités se terminent à minuit avec la Tombola lotto live au casino Royal. En tout cas, l’ambiance à bord est conviviale, les animations musicales et la serviabilité des membres d’équipage y contribuent.

23 décembre 2010 : St. George's, île de Grenade

L’île de Grenade est la dernière île au sud des Petites Antilles (The West Indies). Le ciel est couvert et la pluie nous accueille : ambiance tropicale humide garantie ! Cette île volcanique possède un relief accidenté et une végétation dense. Au fond d’une baie, St George's correspond à la porte d’entrée de l’île (grâce à son port), la ville est totalement tournée vers la mer. Surplombée par une citadelle, la cité est escarpée possédant un style britannique affirmé, en fait les bâtiments doivent dater de l’époque coloniale. A première vue, l’île semble « endormie » ; ici, les sempiternelles boutiques de luxe (Milano, Diamonds international, Richie’s fine jewelry…) ont laissé la place aux magasins de souvenirs hétéroclites (visiblement tenues par des « locaux »). Le tourisme semble balbutier et l’île vante plutôt ses atouts environnementaux : cascades, forêts, ses productions locales… Cette île mériterait également qu’on s’y arrête plusieurs jours, afin d’y découvrir ses aménités et son ambiance calme.

paysage côtier de Grenade

les paquebots sont dans la ville de St. George's


la baie abritée de St. Georges avec ses installations portuaires


St George's, un style colonial affirmé
La journée fut maussade, on dirait que le temps change, en devenant plus humide.

22 décembre 2010 : Basse-Terre, St Kitts

Nous voici à St Christophe aujourd'hui St Kitts (depuis 1983), l'atmosphère est limpide. Cette ville ressemble à Basse-Terre en Guadeloupe, toutes les deux sont au pied d’une Soufrière. Les gens apparaissent gentils (friendly), nous ne sommes pas dans une "usine à touristes", mais sur une île tropicale authentique, avec ses cases en bois colorées, avec ses vendeuses de légumes ou de vêtements sur les trottoirs. Les voitures japonaises et coréennes ont remplacé les "belles gourmandes" américaines, la vie semble plus modeste et calme. Au détour d'une rue, passe une Rolls noire avec le drapeau du pays...un gros homme "encravaté" est assis à l'intérieur :  le Premier ministre se rend à son boulot ! Cette île mérite qu'on s'y arrête quelques jours afin d'y découvrir son ambiance, sa cuisine et ses monuments (4 siècles de colonisation laissent des traces indélébiles).

vue sur Basse-Terre et sur l'île de St. Christophe

 
l'office du tourisme et l'inévitable shopping center au pied du paquebot

la maison de l'indépendance

 rue utilisée pour l'écoulement des eaux

case créole surélevée

21 décembre : St. Maarten

A 8 heures, nous accostons à St Maarten entre un paquebot de Disney et un Norvégien (compagnie NCL), l'île est présentée dans les dépliants touristiques, comme un modèle d'harmonie entre les deux nations « possédant » les 70 km² de territoire insulaire !

 Arrivée à  Philipsburg, on rencontre un café français sympathique, « Chez Delphine », l'ambiance semble être retro, on y écoute Gainsbourg, Bourvil et Piaf... quelques french boys causent des dernières nouvelles, ils évoquent les 3 "grosses" journées en perspective grâce aux nombreux paquebots attendus !
En déambulant sur le water front, on m'accoste pour me proposer un parasol et de la bière pour 10 dollars, je décline, "no thank You" ! je dois améliorer mon anglais…

le front de mer de Philipsburg le matin

Le water front, longe l'avenue commerçante de Philipsburg, une odeur d'encens remplie l'air. Les boutiques sont tenues par des "Indiens", mais on remarque aussi quelques Chinois et des Libano-syriens ! Le secteur   de l'économie touristique semble florissant et les natifs sont livreurs, taximen ou ils cherchent des jobs à la journée ! La mondialisation intensifie les échanges, fait se rencontrer les peuples et les biens de consommation, mais elle semble "aveugle" aux inégalités sociales….
Le St Maarten national héritage fondation se situe dans une petit rue piétionne ombragée, l'endroit est sympa ! Les familles avec enfants y passent pour y acheter un souvenir, on peut remarquer le va et vient des livreurs transportant leurs cartons de souvenirs.  Les emballages portent la mention "MIAMI SOUVENIRS". Décidément, la Caraïbe semble "livrée" aux Etats-Unis par sa clientèle, ses voitures, son dollar, sa bouffe et mêmes ses souvenirs ! 
Que recherchent les croisiéristes ? Un dépaysement, une récréation et une rupture avec leur quotidien. Sommes-nous dans une nouvelle culture hédoniste ? Prendre soin de soi dans une salle de sport, un solarium, un spa... se faire plaisir en consommant une montagne de nourritures, acheter des objets "duty free" ou boire des bières sur une plage...